Je serais néanmoins moins catégorique sur l'opposition de Moishe Koppel entre religions du livre et paganisme.
En effet, les religions du livre ont toujours oscillé entre être des organes de contrôle de la population ou être des vecteurs d'élévation des individus. Mais cette élévation passe par une décorporalisation et donc un désintéressement de ce qu'il y a de terrestre. L'aboutissement de ces religions est notre société d'ultra-consommation. "On s'en fiche de pourrir la planète car après on va au paradis."
Il est donc peut-être naturel pour l'humanité de redevenir à des croyance plus primitives pour retrouver un lien avec le corporel, la nature, la terre, le cosmos.
Maintenant, ce serait mieux (en tous les cas plus propre) de ne pas être obligés de sacrifier des gens dans le process.
C'est très intéressant comme interprétation, et très vrai aujourd'hui !
Je n'ai pas poussé jusque là, mais on retrouve aussi ces idée de retour aux croyances païennes avec le renouveau de la folk horror dans la culture, qui donne le sentiment que plus notre société va vers du tout technologique sans se soucier de l'écologie ou de l'humain, plus certains souhaitent un retour en arrière en quelque sorte. C'est une théorie que Ben Wheatley développe dans ses films au fur et à mesure sous forme d'horreur et de satire.
Très intéressant, merci.
Je serais néanmoins moins catégorique sur l'opposition de Moishe Koppel entre religions du livre et paganisme.
En effet, les religions du livre ont toujours oscillé entre être des organes de contrôle de la population ou être des vecteurs d'élévation des individus. Mais cette élévation passe par une décorporalisation et donc un désintéressement de ce qu'il y a de terrestre. L'aboutissement de ces religions est notre société d'ultra-consommation. "On s'en fiche de pourrir la planète car après on va au paradis."
Il est donc peut-être naturel pour l'humanité de redevenir à des croyance plus primitives pour retrouver un lien avec le corporel, la nature, la terre, le cosmos.
Maintenant, ce serait mieux (en tous les cas plus propre) de ne pas être obligés de sacrifier des gens dans le process.
C'est très intéressant comme interprétation, et très vrai aujourd'hui !
Je n'ai pas poussé jusque là, mais on retrouve aussi ces idée de retour aux croyances païennes avec le renouveau de la folk horror dans la culture, qui donne le sentiment que plus notre société va vers du tout technologique sans se soucier de l'écologie ou de l'humain, plus certains souhaitent un retour en arrière en quelque sorte. C'est une théorie que Ben Wheatley développe dans ses films au fur et à mesure sous forme d'horreur et de satire.
Passionnant!
Merci bien !
Comme toujours, une belle analyse. Merci!